Patrick Errard, président du LEEM, s’est récemment ému de certains termes de notre article portant sur l’organisation de l’Observatoire national de l’information promotionnelle (ONIP) sous le titre « Promotion du médicament : la pharma lave plus propre en famille ». Il a souhaité nous rencontrer pour commenter un article qu’il juge « factuel et bien documenté », mais qu’il considère entaché d’informations erronées. Explications.
« Les laboratoires pharmaceutiques pourront, s’ils le souhaitent, organiser en direct le questionnement des professionnels de santé que leurs délégués visitent ». Patrick Errard estime ici qu’il y a une erreur manifeste et que « littérairement parlant c’est faux ». « Pour faciliter l’observance et l’adhésion, commente à ce sujet le président du LEEM, on laisse les délégués faire du « push ». Le délégué médical (DM) ne doit pas faire l’enquête mais « inciter à faire ». Il pourra dire au médecin : » C’est une obligation, vous devez donner un feed-back et à ce titre vous disposez de tel ou tel outil pour le faire« . J’insiste sur le fait que le DM ne doit pas réaliser l’enquête auprès du médecin, ne doit pas conduire l’enquête, ni assister au remplissage du questionnaire ou aux réponses faites par un médecin sur un site. Nous avons été très clair là-dessus. »
Un vrai sujet pratique
Nous partageons entièrement la remarque du président du LEEM. Nous n’avons pas écrit que les DM réalisent l’enquête chez les médecins avec eux ou pour eux. Nous précisons bien à la suite de la phrase incriminée « Mais ces derniers ne pourront en aucun cas être sollicités pour diffuser eux-mêmes les questionnaires« . Nous évoquons ici « l’organisation » du questionnement au sens du Larousse « Être à l’origine d’une action, en avoir pris l’initiative et l’avoir préparée« . Les propos du président du LEEM confirment bien que les délégués médicaux des laboratoires pharmaceutiques sont explicitement autorisés à promouvoir cette enquête, à « pousser » les médecins à y répondre, au besoin en leur donnant le mode d’emploi pour le faire (adresse de site Internet et codes d’accès pour répondre). Il s’agit donc bien « d’organiser en direct » – dans les cabinets médicaux – les questionnements pour permettre aux laboratoires – ou aux prestataires qu’ils désignent – de recueillir les réponses. Une note technique rédigée par le LEEM et cosignée LEEM/CEPS évoque clairement cette « organisation. » Une autre note technique rédigée par Pascal Le Guyader (photo), Directeur des Affaires Générales, Industrielles et Sociales au LEEM indique clairement comment les laboratoires pharmaceutiques peuvent « organiser » le push précité : « Aussi, l’entreprise peut demander aux personnes en charge de la promotion d’informer les professionnels de santé du lancement de l’Observatoire et, le cas échéant, leur remettre l’adresse mail et le code d’accès qui leur permettront de répondre à l’enquête. »
» Il y a un vrai sujet pratique, explique encore Patrick Errard : nous devons réfléchir ensemble de façon sereine, non émotionnelle, à communiquer sur le point suivant : comment faire pour étaler dans le temps ces questionnements et qu’on n’ait pas un effet d’entonnoir et de blocage lié à la surcharge du nombre de produits sur lesquels nous devons enquêter. Ensuite, comment donner un rôle intelligent à la visite médicale qui ne la mette pas en situation de juge et partie et de ne pas être en situation de constituer un biais pour la qualité des résultats ». Diligenter les DM pour pousser les médecins prescripteurs à répondre aux questionnaires sur leurs propres produits constitue dans les faits le premier travers/biais de cette démarche. Les enquêtes devaient être bouclées fin octobre. Cette date initiale, exigée par le Comité économique des produits de santé (CEPS) a été repoussée de trois jours. Fallait-il pour autant confondre vitesse et précipitation et pousser ainsi les enquêtes au risque de provoquer un phénomène de rejet dans les rangs des médecins. Ce qui in fine semble avoir eu lieu !
Deux tiers de confiance pour le prix d’un seul
Le président du LEEM indique ensuite à propos du « tiers de confiance » (1) que nous aurions commis une 2ème erreur dans notre article. Selon ce dernier, il y aurait « deux tiers de confiance » et non pas un seul. « La procédure, précise Patrick Errard, prévoyait qu’il y avait un tiers de confiance pour faire les agrégats de réponse. Il était sous l’égide du choix du CEPS, avec un avis consultatif du LEEM. Le second est chargé de faire l’analyse et le rapport des données transmises par ce premier tiers de confiance. Ce dernier est placé sous l’égide et la tutelle du LEEM, avec avis consultatif du CEPS. Cela a été clairement prévu comme cela. Nous avions indiqué qu’il était préférable que celui qui agrège les données ne soit pas celui qui les analyse pour garder l’indépendance analytique. Nous avions répartis clairement les charges entre le LEEM et le CEPS ». Une réciprocité bien comprise, somme toute.
Cette vision des choses a pu correspondre aux intentions initiales des deux structures – LEEM et CEPS – qui se sont réparties les responsabilités dans les choix des deux prestataires, respectivement chargés de recueillir les questionnaires – l’agrégateur – et d’établir un rapport final – le tiers de confiance -. Pour autant, le texte officiel de la Charte de l’information promotionnelle, tel qu’il figure sur le site internet du CEPS est sans ambiguïté sur cette question. Il y est dit : « Une fois recueillies, ces données sont transmises à un tiers de confiance qui sera en capacité de les agréger et de les analyser. Ce travail donnera lieu à l’établissement d’un rapport annuel qui sera transmis chaque année aux signataires de la présente charte.» (Mise en œuvre des articles L162-17 et L162-17-8 CSS). L’annexe A de la Charte ajoute plus loin : « Le tiers de confiance est choisi conjointement par le CEPS et le LEEM après une procédure de mise en concurrence ». Il n’est donc aucunement fait état de deux tiers de confiance, mais bien d’un seul et la « procédure de mise en concurrence » est clairement soulignée. Un document de travail du LEEM en date du mois de juillet dernier souligne par ailleurs dans son chapitre « organisation du projet » que «la maîtrise d’œuvre est partagée entre : l’organisme collecteur désigné par le CEPS, en charge de collecter les données de l’enquête de chaque entreprise, et le tiers de confiance, en charge de traiter et d’analyser les données de l’observatoire, objet de cette mise en concurrence. ». Ici encore un seul tiers de confiance est évoqué.
Dans les faits, le seul « tiers de confiance » de cet observatoire, chargé du rapport annuel, a bien été choisi par le LEEM à l’issue d’un appel d’offre auquel ont répondu 4 sociétés. La société Bon Usage Conseil (BUC), dirigée par Henri Parent (photo), a été retenue. Ce dernier entretient de longue date des relations étroites avec le LEEM. Il aura été retenu selon la valeur technique de son offre, la qualité des intervenants et l’organisation du travail à effectuer et enfin du prix. Soit autant d’éléments sur lesquels il n’y a pas eu de communication ultérieure. « Rien n’interdit à BUC de concourir », note son président et « ce n’est pas plus, pas moins que d’autres prestataires, parmi la cinquantaine dont nous disposons aujourd’hui », ajoute ce dernier en précisant : « Il est exact que Henri Parent conduit par ailleurs avec nous l’Observatoire de l’Innovation et cela ne constitue pas un critère d’exclusion à notre appel d’offre. Je ne vois pas en quoi cela pose un problème ! ». On ne peut que s’étonner de constater qu’une société, qui intervient régulièrement pour le LEEM, soit porteuse de la responsabilité d’établir le document final d’un observatoire qui vise à se prononcer sur la qualité de l’information promotionnelle dispensée aux médecins et jugée par ces derniers. Cette « proximité » ne semble cependant pas déranger son président.
Le choix d’un contrat cadre
Notre article fait mention d’un des autres postulants à l’appel d’offre précité du LEEM, la société IMS, bien connue dans l’univers des industriels de la pharma. Elle a été chargée de récupérer en ce début novembre la collecte des données d’enquête provenant de chaque entreprise et de les agréger. « IMS a bien postulé à notre appel d’offre du LEEM [qui a donné lieu au choix de la société BUC comme tiers de confiance, Ndlr] après avoir été choisi par le CEPS comme agrégateur de données », commente le président du syndicat des industriels du médicament. « IMS a été exclu d’office, ajoute ce dernier. Nous considérions qu’il était exclu qu’il fasse l’agrégation des données et l’analyse ». Le LEEM avait donc la possibilité d’exclure de la liste des répondants à un appel d’offre une société et IMS a donc été écartée au motif qu’il a été choisie unilatéralement par le CEPS pour être l’agrégateur de données. « C’est exact », confirme Patrick Errard. Tout comme « il est exact » qu’il n’y a pas eu de consultation d’autres prestataires possibles pour effectuer ce travail d’agrégation.
Car le choix d’IMS par le CEPS ne doit rien au hasard, comme nous l’avons écrit. « Le CEPS avait le choix entre deux possibilités, souligne le président du LEEM : conduire un appel d’offre pour l’agrégation des données. Cet appel d’offre devait être européen. Ce qui conduisait à une procédure longue, assez fastidieuse, qui nous aurait à coup sûr mis hors les clous en termes de délais. » L’observatoire précité n’aurait donc pas pu voir le jour dans les délais exigés par les textes. L’organisme présidé par Dominique Giorgi pour le compte de l’Etat a donc, de l’avis du président du LEEM, « en toute légalité utilisé le contrat cadre qui noue IMS au CEPS et qui ouvre la possibilité à un certain nombre de prestations de service pour le compte du CEPS dans le registre de l’analyse de données ». Autrement dit pour éviter le détour par l’Europe, le CEPS a réalisé une extension de son contrat avec la société IMS. « Le CEPS pour gagner du temps et parce qu’il considérait qu’IMS avait les qualités requises, a fait le choix d’un contrat cadre qui l’unit à IMS pour procéder à l’agrégation des données », précise Patrick Errard. Ces deux options étaient parfaitement légales, note encore le président du LEEM qui, au final justifie ce choix par une question d’urgence.
Nous dirons ici qu’une fois encore, selon la célèbre formule de Pasteur, « le hasard ne favorise que les esprits préparés ». Et bien préparés en l’occurrence : IMS – leader mondial du traitement de données sur le médicament – est certainement parfaitement compétent pour faire cette agrégation de données. Confier la tâche de récolter des données sensibles – portant sur l’appréciation faite par les prescripteurs sur la manière dont les médicaments leur sont présentés – à la même société qui agrège déjà des statistiques sur les volumes de médicaments visés par l’Observatoire de la Charte – statistiques qu’elle vend de surcroit aux mêmes laboratoires – ne semble poser de problème à personne. Ni au Comité économique des prix, ni au LEEM, ni à IMS. Forte de sa reconnaissance par les autorités de l’Etat, cette dernière n’a pas hésité à adresser des mails commerciaux pour proposer ses services aux laboratoires qui souhaitaient sous-traiter les questionnements aux prescripteurs. La boucle est ainsi bouclée.
Question déontologique
« Nous n’avons rien trouvé à redire au choix d’IMS par le CEPS. Cela ne nous pose pas de problème majeur », indique à ce sujet le patron du LEEM. Mais la démarche commerciale conduite par IMS n’a pas été sans l’interpeller. « J’ai dit à Monsieur Giorgi, président du CEPS, qu’il eut été raisonnable de fixer avec IMS les règles du champ de leurs interventions possibles ». « Déontologiquement, c’est une question », conclut provisoirement Patrick Errard. Un sujet qui mériterait également une réponse de la part du président du CEPS. Tout comme celle de ce choix unilatéral de l’agrégateur, opéré par une institution qui est en charge des prix des médicaments. Ce Comité économique pourrait être amené à sanctionner les laboratoires dont la qualité de l’information promotionnelle – et de la visite médicale qui la porte – ne serait pas conforme à ce que présuppose la nouvelle charte. Un agrégateur/collecteur de données sensibles peut-il être autorisé à aller en recueillir certaines lui-même, sans que l’on s’émeuve d’une telle démarche. Si la question mérite d’être posée, elle « ne semble pas avoir ému un grand nombre de personnes auprès desquelles je m’en suis ouvert », ajoute Patrick Errard.
Consanguinité ou proximité commerciale
Sur la question de la formation des délégués médicaux prévue par la charte, le président du LEEM récuse notre analyse, qui avance que « le LEEM a lancé un autre appel d’offre en vue de la mise en place d’une plateforme de e-learning – ou formation à distance – financée par des fonds publics. » Si Patrick Errard concède que notre rappel historique des faits est « irréprochable », il souligne que l’appel d’offre précité n’a aucunement été lancé par son syndicat professionnel. Le choix du prestataire de cette plateforme de e-learning a été réalisé par un organisme paritaire collecteur agréé, l’OPCA . « Ce sont les syndicats de la commission paritaire, sous tutelle de l’Etat – OPCA –, dans lequel le LEEM n’est que partie prenante et sans droit de vote, qui ont choisi. Le cahier des charges a été réalisé par la commission paritaire et l’OPCA ». Ce cahier des charges comprenait deux lots : un pour les formations professionnelles et un autre pour les formations scientifiques. « Cet appel d’offre a été public avec réponses sous enveloppe et à l’issue de la procédure la commission paritaire a sélectionné deux finalistes », indique Patrick Errard. La société Actando, présidée par Mme Florence Errard, épouse du président du LEEM, a été choisie in fine parmi les 2 finalistes convoqués l’un et l’autre le même jour pour une audition. « Mon épouse qui ne s’est jamais cachée derrière son nom de jeune–fille [sa société a pourtant été enregistrée sous ce dernier, voir plus bas note 3, Ndlr] s’est présentée devant la commission et, à la fin de l’audition, a fait savoir que j’étais son mari ». « Elle a donc opéré en toute transparence et au su et vu de tout le monde a été sélectionnée », poursuit le président du LEEM qui considère que cette sélection aura été faite de façon « juste irréprochable ». Il n’y a donc aucunement eu « d’arrangement entre amis » comme nous le présupposions. Dont acte.
Le parcours de Florence Errard (photo) dans le secteur du médicament est éloquent : « Après 17 ans d’expérience dans l’industrie pharmaceutique en tant que visiteuse médicale ville (Merrel Dow), puis hôpital (Astra, Parke Davis), j’ai au cours de ces 8 dernières années, occupé différents postes dans le département des ventes d’Ims Health , précise son compte Viadeo. Dans le cadre de sa restructuration mondiale, IMS Health a décidé d’externaliser son activité « Learning Academy ». C’est ainsi que la société Actando Global SAS a vu le jour. »
Patrick Errard récuse le fait que la société Actando soit un « spin off d’IMS » (2). « Il y a un accord de partenariat entre Actando et IMS parce que IMS s’est détaché définitivement de la formation » (cf. note 3). L’ancienne collaboratrice de la société d’IMS a donc saisi une opportunité que lui offrait son ancien employeur pour se lancer dans la formation, notamment à distance, des délégués médicaux. Elle s’est également saisie de l’opportunité qu’offrait la nouvelle charte de l’information promotionnelle diligentée par le CEPS et le LEEM pour répondre à un appel d’offre dans le domaine de l’e-learning.
Métier sensible
Derrière cette opération qui a conduit à l’appel d’offre précité on retrouve un accord, l’ADEC (Accord cadre national pour le Développement de l’Emploi et des Compétences) qui, sur sa feuille de route dépeint une « Action 6 », dont l’objectif est de renforcer la formation continue pour les métiers sensibles, notamment dans le domaine de la promotion du médicament » Il y est question, dans un programme d’actions portant sur les années 2013 à 2015, d’une « formation pilote de 100 visiteurs médicaux afin de les accompagner dans l’évolution du métier (Action 6.1) et « d’accompagner des actions de certification de compétences dans les métiers de la promotion » (Action 6.2). Une offre commerciale récente, destinée aux salariés des industries du médicament, publiée sous le logo de l’ADEC Industries de santé et relative à une formation en e-learning porte ainsi conjointement les signatures de trois sociétés : Actando, le LEEM et OPCA Def. Cette offre commerciale souligne dans son énoncé : « La capacité à conseiller les acteurs de santé et à promouvoir le bon usage du médicament se trouve également renforcée par la mise en œuvre d’une part de l’équation coût/efficacité du traitement et d’autre part de la Charte de la promotion du médicament (signée le 15/10/2014). » On ne peut être plus clair quant aux liens étroits qu’entretiennent le LEEM et la société Actando sur la question de la formation de ceux qui sont en charge de la promotion du médicament. Le site Internet du LEEM effectue même très directement la promotion des formations réalisées par la société Actando (4).
S’il n’est pas question ici de remettre en question les qualités professionnelles ou les compétences d’une chef d’entreprise bien impliquée et de longue date dans le secteur de l’industrie du médicament, on peut toutefois s’interroger sur l’éthique des affaires qui gravite depuis des mois autour de la création de cet Observatoire. S’il n’y a pas eu de « petits arrangements entre amis », il y aura à l’évidence eu distribution de cartes bien organisée entre gens du même monde, celui de la pharma. Certains de ses acteurs et fervents défenseurs de la branche ne s’en offusquent pas. D’autres pointent du doigt des pratiques qui, si elles demeurent parfaitement légales, ne sont pas sans mettre à mal la réputation d’un secteur qui est régulièrement la cible de bien des questionnements. A l’évidence, le tout nouvel Observatoire national de l’information promotionnelle, qui n’a pas fini de faire parler de lui, est également au centre de bien des interrogations. Affaire à suivre.
Jean-Jacques Cristofari
(1) Le Tiers de Confiance est un organisme habilité à mettre en œuvre des signatures électroniques. Il est, précise encore la Fédération des tiers de confiance un acteur du développement de la confiance dans le monde numérique. Il intervient dans la protection de l’identité, des documents, des transactions et de la mémoire numérique. Il engage sa responsabilité juridique dans les opérations qu’il effectue pour le compte de son client
(2) « Le spin off consiste à créer une nouvelle société totalement indépendante à partir d’une branche d’activité existant préalablement au sein d’un groupe. »
(3) « Actando a été fondée en 2010, indique le site internet d’Actando International. Il provient d’une compagnie appelée Areks, qui a été fondée en 1999 par Kevin Dolgin – aujourd’hui président d’Observia – et Michel Siat. En 2005, Areks a été acheté par IMS Health et est devenu le Learning Academy IMS. Dans le cadre de sa restructuration mondiale, IMS Health a décidé d’externaliser l’Académie à une organisation externe et Actando a été fondée par un certain nombre d’anciens employés et consultants en Learning Academy IMS. » Florence Errard s’est saisie de l’occasion et a créé Actando France, une Sarl dont elle est gérante sous son nom de jeune fille, Florence Isabelle Pascale Dulong et dont le siège se situe 5 Square Villaret de Joyeuse, à Paris 17ème. Son activité est décrite comme suit : « Le conseil, la formation, l’assistance commerciale, le développement de partenariat interentreprise dans le domaine des service et logiciels informatiques (…), la fourniture de services (conseil, ingenierie et mise en oeuvre) de produits entrant dans des projets pédagogiques. »
(4) Formation pilote en e-learning
Journaliste spécialisé en économie de la santé En savoir plus ...